AFRIKADAA'S EVENTS


IS BLACK A COLOR ?  CARTE BLANCHE A AFRIKADAA



Is black a color ? L’art contemporain à l’épreuve des gestes artistiques d’appropriation de l’image de soi. Réflexions sur les représentations du corps noir dans les arts visuels.

Le séminaire « Le nœud du monde : politique du corps (post)colonial » accueille, à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH), ce vendredi 12 juin 2015 vers 18h sa dernière séance de l’année académique. Il sera question de réfléchir sur les représentations du corps noir dans les arts visuels. Au moment où, l’art contemporain défait nombreuses de nos habitudes visuelles - à travers performance, installations, nouveaux usages de la photographie etc. - cette séance veut examiner d’une part, quelques gestes artistiques contemporains qui continuent de déconstruire certaines représentations dominantes du corps noir liées à l’impérialisme colonial. D’autre part, elle entend aussi porter une attention particulière à certaines propositions actuelles qui engagent un travail sur la réappropriation de l’image de soi où le corps devient lui-même médium artistique.

À cette occasion Jephthé Carmil qui présente cette séance donne carte blanche à la revue AFRIKADAA. Celle-ci propose un acte éditorial live du septième numéro de la revue qui s’intitule « Corps médium », avec la participation de l'artiste plasticien et performeur Gastineau Massamba.

Intervenants :

Jephthé CARMIL est doctorant à Paris 7 – Paris Diderot et aux Beaux arts de Nantes. Il travaille sur les relations entre l’iconographie postcoloniale et l’art contemporain. Ses recherches explorent certains enjeux et implications que le « postcolonial turn » reflète dans les pratiques curatoriales contemporaines. Son engagement dans la recherche s'inscrit dans une perspective pluridisciplinaire et critique. Celle-ci côtoie les disciplines telles que : l'histoire de l'art, la sémiologie, l'esthétique, les études culturelles et postcoloniales. Pour ce semestre, il anime avec le groupe de recherche « Le nœud du monde : politique du corps (post)colonial » le séminaire « Archives en écho : repenser les mémoires et les imaginaires des indépendances coloniales » au centre d’art et de recherche Bétonsalon. Par ailleurs, il entame un projet photographique qui se nourrit notamment de ses recherches en arts visuels.

Pascale Obolo est rédactrice en chef de la revue AFRIKADAA et cinéaste. Née à Yaoundé (Cameroun), elle vit entre Paris et Yaoundé. Elle étudie au Conservatoire Libre du cinéma Français en section réalisation, puis obtient un master de cinéma à l’université de Paris VIII, section cinéma expérimental. Ses premiers films documentent le début du mouvement hip hop et la scène parisienne du graffiti. Activiste, son travail interroge les mémoires, l’identité, l’exil(é/e), l’invisibilité. Pascale Obolo est à l’origine de la structure AFRIKADAA, revue d’art contemporain et  laboratoire intellectuel et artistique.

« Corps médium », septième numéro de la revue AFRIKADAA, est conçu comme un espace curatorial. Partant de plusieurs travaux d’artistes, Pascale Obolo propose à travers ce numéro de questionner les enjeux du corps comme outil de pensé.


Y A T'IL UN REGIME POSTCOLONIAL DES ARTS ?


L’ère de la globalisation est, à l’évidence, postcoloniale. Pourtant, le postcolonial apparaît souvent moins comme le corrélat de la mondialisation que comme son envers. Se demander s’il y a un régime postcolonial des arts revient ainsi à s’interroger sur la dimension postcoloniale de la mondialisation artistique. Aujourd’hui, l’art, comme l’argent, ignore les frontières : c’est ce qu’il y a de plus fluide dans les échanges culturels. Il s’agira de saisir ce qui se produit aujourd’hui dans les arts visuels non à partir de « l’Occident » et de la mondialisation mais à partir du « reste du monde » et de la postcolonialité, croisant « vues d’ici » et « vues d’ailleurs ».

Seloua Luste Boulbina, avec le Laboratoire de changement social et politique et la revue Afrikadaa, proposait un colloque autour de ces questions le 1er et le 2 juin 2015, à l'Université Paris Diderot. 

Y a-t-il un régime postcolonial des arts ? 

UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT

1er juin : Amphithéatre Buffon 
15 rue Hélène Brion 75013 Paris

2 juin : Amphithéatre Turing 
Croisement rues Alice Domont et Léonie Duquet et avenue de France 75013 Paris



PROGRAMME




AFRIKADAA AUX LABORATOIRES D'AUBERVILLIERS

Dans le cadre du  symposium-performance : «Au delà de l’Effet-Magiciens », organisé par le collectif le peuple qui manque, AFRIKADAA a effectué une performance le dimanche 8 février 2015 aux Laboratoires d’Aubervilliers.








AFRIKADAA IMAGE EN MOUVEMENT LIVE IN DAKAR




Le 18 décembre 2014, Afrikadaa s"invitait à La galerie Le Manège. A cette occasion "l'image en mouvement - Re-inventing narratives" , le huitième opus de la revue, fût présenté au public dakarois au cours de cet «acte éditorial live». Le temps de cette soirée,  le jardin de la galerie s'est transformé en cinéma éphémère, invitant le public à une exploration de l'image en mouvement.

"Who is this emergent, new subject of the cinema? From where does it speak?"
Stuart Hall

PROGRAMMATION:

De 19h30 à 20h15 

Introduction

Réinventer la narration 
"Equilibrium", de Sean Hart, 2013 (3'51)
"Praises", de Sean Hart, 2013 (12'43)
"My father and I dance in outer space", de Wura-Natasha Ogunji, 2011 (1'24)
"Helen", de Laura Nsengiyumva, 2012 (15'00)
"[dis]connect", de Emeka Ogboh, 2012 (3'00)

De 20h15 à 21h10

Revisiter les archives
"Une Feuille dans le vent", de Jean-Marie Teno, 2013 (55'00)

De 21h10 à 21h30

Hommage à Sembène
"Borom Sarret", de Ousmane Sembène, 1963 (18'28) 

Jeudi 18 décembre, 19:30. Gratuit. 
Galerie Le Manège 
Rue Parchappe, Dakar, Sénégal



AFRIKADAA IS THE BODY- A LIVE EDITORIAL @ DRAF




Afrikadaa
a eu l'honneur d'être invité par la Fondation David Roberts, le 5 juillet pour un après-midi de performances et de discussion à l'occasion du lancement de Corps Medium, le 7ème opus de la revue. Au cours de cette «acte éditorial live», Afrikadaa se transforme en un corps vibrant, mobile et vivant, invitant le public à naviguer ses multiples organes de performance.

"Ma dernière prière: O mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge!" Franz Fanon, Peau noire, masques blancs (1952)

Avec Larry Achiampong, Louisa Babari, Jay One, Francine Mabondo et Pascale Obolo, Holly Bass, Celio Paillard, Larry Achiampong + guests.


AFRIKADAA CARTE BLANCHE # PALAIS DE TOKYO




Le 5 juin 2014, Afrikadaa proposait un acte éditorial live au Palais de Tokyo, sur invitation Seloua Luste Boulbina, autour de la "Flamme éternelle" de Thomas Hirschhorn.



Au cours de la soirée, Alexandre Gouzou a installé un studio mobile pour photographier les personnes déambulant dans les immenses sous-sol.
Suivez le lien pour voir le résultat : http://www.alexandregouzou.fr/regardant-la-flamme-éternelle-thomas-hirschhorn-au-palais-de-tokyo/


AFRIKADAA STREET PUBLICATION


En mai la revue Afrikadaa présentait à la Biscuiterie de la Médina son projet curatorial Street Publication, dans cadre du Off de la biennale de Dakar, Dak'art 2014.Ce projet représente l’extension des contenus de la revue sous forme d’un acte éditorial live, concept proposé par la revue Afrikadaa pour dialoguer dans un espace d’art avec le public.

En collaboration avec les artistes (Sean Hart, Jay One, Joël Andrianomearisoa, Ousmane Mbaye, Alexis Peskine, Louisa Babari, ...), Afrikadaa a proposé aux professionnels de l’art et au public sénégalais d’être partie prenante de leur publication. Des segments d’articles, des textes, des photos, on ainsi été exposé à travers la capitale sénégalaise et à la BDM, sous différentes formes (fresque, affiches, posters, écrans, stickers, ...), le temps de la biennale.

Vernissage / Oppening
© Sean Hart 


Posters 



AFRIKADAA @ DAKAR BIENNALE





Dans le cadre de la biennale de Dakar 2014, la revue d’art contemporain Afrikadaa en partenariat avec Malick Ndiaye, chercheur associé au CRAL, EHESS / CNRS propose un symposium rassemblant historiens d’art, éditeurs, directeurs de publication, rédacteurs, critiques d’art et artistes. Du 13 au 14 mai 2014, ce colloque portant sur les nouvelles pratiques éditoriales aborde les sujets qui font écho au thème de la Biennale de Dakar 2014 : « Les Métiers de l’art ».


AFRIKADAA - BE NATIONAL ACT 2 @ LE MUST





Le 20 décembre dernier AFRIKADAA proposait à la Gaîté Lyrique (Paris) une preview de son premier hors-série "BE NATIONAL".

Le 6 mars 2014 c'est à Dakar que nous vous proposions de nous retrouver pour découvrir ou redécouvrir ce numéro consacré à la Saison Sud africaine en France, mis en ligne le 10 février dernier.

Avec l'évènement "BE NATIONAL - ACT II" Afrikadaa vous propose une immersion au coeur de la scène artistique émergeant sud-africaine le temps d'une soirée.


18-02-2014 / AFRO-FUTURISM TALK 

AFRIKADAA interviendra ce soir de 18H à 20H à l'Ecole Supérieur  d'art de Clermont  Ferrand Dans le cadre d'une conférence sur l'Afro-Futurisme.

Pour l'occasion nous nous invitons à relire le 5 opus de la revue "AFRO-FUTURISM" 





«L’impossible m’attire car toutes les choses possibles ont été faites et le monde n’a pas changé.» Sun Ra.


AFRIKADAA - BE NATIONAL ACT 1 @ GAITE LYRIQUE




Depuis juillet dernier Afrikadaa a couvert une sélection d'évènements inscrits dans le cadre de la saison sud-africaine et rencontré de nombreux artistes. 

Vendredi 20 décembre 2013, la revue investissait La Gaîté Lyrique pour une preview de "BE NATIONAL", le Hors-série réalisé dans le cadre de la Saison sud-africaine en France.
Au programme : programmation vidéo, lectures performatives et discussion entre les artistes et le public.


AFRIKADAA @ MAC/VAL DIMANCHE 27 OCTOBRE

A l’occasion de ce week-end consacré à Mary Sibande et Mikhaël Subotzky, la revue AFRIKADAA proposera dimanche 27, un programme vidéo imaginé en collaboration avec Mary Sibande, Mikhael Subotzky. Séance présentée par l’équipe de la revue, Pascale Obolo et Louisa Babari. 

Au programme, des films et vidéos de William Kentridge, Pascale Obolo, Jay Ramier et des extraits du documentaire Have you heard from Johannesburg ?

Dimanche 27 octobre : de 17H 00 à 18HOO « La scène artistique et l’art vidéo sud-africain » 
Au MAC/VAL
Pour plus d’informations : http://www.macval.fr



AFRIKADAA PRÉSENTE UN ACTE ÉDITORIAL LIVE À LA MAISON REVUE NOIRE

Vendredi 18 octobre à 20H, la revue Afrikadaa vous invite à la maison revue noire, pour célébrer la sortie de son 6ème opus //E-MOTIONAL//.

Cet évènement sera l'occasion de dialoguer avec l'exposition SENTIMENTAL (acte 2 ) de l'artiste Joël Andrianomearisoa en focus dans ce numéro
L'émotion est-elle la matière première de l'art ? 
l'équipe de la revue sera ravie d' échanger avec le public autour de cette thématique . 


À travers les émotions, l'art nous dit sa méthode pour changer le monde.


Entrée libre , place limitées, reservation conseillée
reservations:contact@afrikadaa.com


ART IN DESIGN - AFRO POLIS INVITE AFRIKADAA



Afro-Polis est de retour à Paris jusqu'au 8 Octobre. Cet évènement culturel, initié par Pierre-Christophe Gam, est un véritable hommage à l'afrique contemporaine.

Afrikadaa ce joint à cette "expérience Afropolitaine" en proposant un talk sur le thème du design. Les artistes invités par la revue en ont marqué les pages. vous pourrez ains découvrir ou redécouvrir les oeuvres de Jean Servais Somian, Cheick  Diallo, Sandrine Ébène de Zorzi et Marc Johnson.


AFRO-POLIS EVENT / CARTE BLANCHE AFRIKADAA
LE 4/10/2013 de 18H30 à 20H ART IN DESIGN: PIÈCE UNIQUE
AFRO-POLIS, 7 rue des Filles du Calvaire, Paris 03

Pour le programme complet d'Afro-Polis rendez-vous sur leur page Facebook 


CLARK HOUSE INITIATIVE PRESENT "NINE" PAR KEMI BASSENE A BOMBAY



Le collectif Indien Clark House présente sa première exposition dans son nouvel espace, poursuivant le dialogue instauré avec Afrikadaa à la fondation Kadist l'occasion de "Decolonising imaginaries", le 23 juin dernier. Cet échange n'a pas pour unique but de débattre de l'influence culturelle  de la France Afrique, il s'agit également  de s'intéresser aux regards portés sur  un africain dans une ville cosmopolite telle que Bombay, au racisme latent véhiculé par une culture ou couleur de peau et classe sociale sont hiérarchisées ainsi qu'aux répercussions  socio-économiques et socio-culturelles du système de castes.
Cette exposition est l'occasion de découvrir "Nine". Un projet photographique de Kemi Bassene, photographe, musicologue et membre du collectif Afrikadaa. Il s'agit de la Première exposion solo du photographe sénégalais, ses oeuvres seront accompagnées par des interventions dans l'espace d'Amol Patil et Yogesh Barve.

L'exposition est ouverte au publique jusqu'au 4 Septembre

Clark House commences its first exhibition in its renovated space, continuing a conversation we began with Afrikada at the Kadist Art Foundation, not only discussing the cultural effects of Francafrique but also the eyes on an African in cosmopolitan city such as Bombay and the racism that ensues which arises from a culture built around the divisions of the skin, class and colour , and its socio-economic and socio-cultural implications - of what we call caste. 

This exhibition gives you the opportunity to discover "Nine".  A photographic project by Kemi Bassene, Photographer and musicologist and founding member of Afrikadaa art and editorial collective. 

"Nine" is the first solo exhibition by Kemi Bassene with interventions in the space by Amol Patil & Yogesh Barve.

The exhibition goes till September 4th.




Plus d'informations sur  / more infos on  :  Facebook & clarkhouseinitiative.org


SUPAFRIK PARIS DU 26 AU 28 JUILLET 2013


Après Londres c'est Paris qui accueille du 26 au 28 juillet la 5ème édition de SUPAFRIK, un concept de pop-up store /galerie itinérant né en 2011 au Canada dans la ville de Toronto. A l'initiative de l'évènement, Chinedu Ukabam, directeur artistique de la marque canadienne Chinedesign

SUPAFRIK mix habilement mode et art contemporain. Vous y découvrez les oeuvres de, Komi Olaf, Danilo McDowell-McCallum, Kalkidan Assefa et Shirley Mpangi, venus de Toronto. 

Trois artistes sélectionnés par AFRIKADAA seront égalements exposés :
- Kemi Bassene présentera "Unconscious Diversion" (détournement esthétique inconscient), un travail photographique autour la couleur jaune, sur fond de rapports Chine-Afrique.
- Jean-Michel Quionquion propose "Revêtir son corps", un travail photographique sur le corps et l'acceptation de soi.
- Edem Allado présentera des toiles qui s'inscrivent dans le particulisme (retrouvez l'interview de l'artiste dans le dernier numéro de la revue AFRIKADAA)

SUPAFRIK : du 26 au 28 juillet à La Crèmerie de Paris, 15 Rue Les Halles, (angle 9-11 Rue des Déchargeurs) Paris 75001

Voir www.supafrik.com pour plus d'infos et pour l'achat de tickets.


AFRIKADAA/LMP WOMEN FILM FESTIVAL #2




La revue Afrikadaa présente, en partenariat avec Le Lavoir Moderne Parisien, une sélection de films d’artistes réalisés par des femmes.

« UN DÉSIR ORDINAIRE » 52 ‘

Un film d’Hélène Trigueros.

Trois couples ont en commun de partager leur vie avec une personne du même sexe. Chaque histoire semble différente mais tous ont le même désir de mener une vie "ordinaire et transparente". Là où ils habitent, là où ils vivent : petit village ou ville moyenne, Hélène Trigueros réalise le portrait d'hommes et de femmes de différentes générations confronté à leur quotidien en province. 

Diffusion janvier 2013 France 3 Bourgogne


« SANS TITRE » 17’

(Work in progress)

Un film de Valérie Osouf.

Fin de vie, début de siècle, quelques jours avant sa mort, une très vieille femme tente de se remémorer son passé.

Alzheimer lui permet dʼocculter et de réinventer des pans entiers de son existence, les plus douloureux comme ses nombreux avortements ou la froideur dʼun époux distant. La maladie est un tamis qui lui offre la possibilité de supporter le poids de sa vie. Alors elle se souvient du Fox trott, de sa judéité mais elle a oublié son propre nom, ou plutôt ses deux noms : Sylvia Lignon et Messaouada Haki.


« NONNES » 4 ‘ 37

Un film de Laurence Leblanc.

Photographe, Laurence Leblanc a séjourné au Cambodge et s’est intéressée au quotidien des nonnes bouddhistes. Réalisé dans des pagodes autour de Phnom-Penh, le film est un portrait de ces femmes pour la plupart rescapées du génocide, qui sont désormais esclaves des bonzes et qui, quand elles le peuvent, se réfugient dans la prière.


« BEN/O » (Moi/Lui) 22'34

Un film de Güldem Durmaz.

Esmeray : artiste, transsexuelle, kurde et militante féministe, vit aujourd'hui en Turquie. Déambullant la nuit dans les rues d'Istanbul, son territoire, Esmeray revet le costume, de l'homme qu'elle a cessé d'être depuis vingt ans. Ainsi travestie, elle a repris les mêmes trajets. Le film en split screen revêt les identités du passé et du présent d’Esmeray et dresse, à la veille de la révolution sociale, son portrait intime à Istanbul.


« NARCISSE » 4' 10

Un film de Michèle Magema.

Plasticienne d'origine congolaise, Magema se met en scène afin d’explorer l’identité féminine confrontée au temps, à l’espace, à la mémoire et l’histoire. Elle déploie un vocabulaire poétique dans ses actions tournées à travers le monde où se mêlent métaphores, mythes et narrations.


« FOOT FOR LOVE » 11’47

Un film d’Elise Lobry et Veronica Noseda, équipe des Dégommeuses.

24 juin 2012 : sous une pluie battante, un match de foot pas comme les autres se tient au Parc des Princes. Il oppose deux équipes féminines : le Thokozani Football Club, issu d’un township des environs de Durban en Afrique du Sud et l’équipe parisienne des Dégommeuses. Sur le terrain, les joueuses sud-africaines montrent la même détermination dont elles font preuve dans leur vie quotidienne face aux meurtres, viols correctifs et discriminations qu’elles subissent en tant que femmes noires ne se conformant pas aux normes de genre. Durant les jours qui suivront, elles seront les héroïnes de la semaine d’action « Foot For Love », que les Dégommeuses, leurs hôtes, ont organisée à l’occasion de leur venue.


La fin de la projection sera suivie d’une discussion entre les artistes présentes et le public.



AFRIKADAA/LMP WOMEN FILM FESTIVAL





La revue Afrikadaa présente, en partenariat avec Le Lavoir Moderne Parisien, une sélection de films d’artistes réalisés par des femmes.


Kuomboka/ Wade

(8’40 min.)

de Mukwae Wabei Siyolwe. 2009.

« Ou comment rencontrer son arrière - arrière grand-père dans un espace temps rêvé ».

(Afrique du Sud / Etats- Unis)



MLK Dream message

(30 sec.)

Performance filmée de Mukwae Wabei Siyolwe. 2012.

(Afrique du Sud / Etats- Unis)



Magic Mushrooms

(7 ’11 min.)

de Karen McKinnon. 2000.

Le film déconstruit les productions hollywoodiennes et réinvente les années trente en faisant jouer des artistes dans le célèbre film The Sound of Music.

(Royaume Uni / Etats- Unis)



Making History

(10 min.)

de Caecilia Tripp & Karen McKinnon. 2008.

Deux des plus importants poètes de la Caraïbe, Edouard Glissant, philosophe contemporain de Frantz Fanon et Linton Kwesi Johnson, père du Dub et ancien membre des Black Panthers à Londres, abordent ensemble les concepts de Nation et d’identité.

(Royaume Uni/ Etats- Unis)



The Making Of Americans

(18 min.)

de Caecilia Tripp. 2004

Un remake de l’opéra de Gertrude Stein avec des textes de Making of Americans, mettant en vedette la diva du Hip Hop, Jean Grae, sur une partition de Paul D. Miller, aka DJ Spooky, That Subliminal Kid, filmé dans le paysage urbain de New York.

(France / Etats- Unis)



Objets perdus

(5 min.)

de Laurence Leblanc, 2006.

Objets Perdus regroupe des images d'objets du quotidien dont l'existence est menacée par un monde en accélération. "Ils partent sans laisser d'adresse. Ils deviennent économiquement non réparables. Pour moi, ils sont le prétexte pour parler d'un monde dépourvu de sens" dit l'artiste.
(France)

La Levée
(25 min.)
De Louisa Babari, 2009.
La levée des filets sur un petit bateau de pêche grec évoque la naissance d’une sculpture. Passager solaire du bateau, le travail de l’artiste se superpose à celui des pêcheurs. Visions, songes donnent naissance à un voyage introspectif.
(France)

Ali l'équilibriste
(16'43 min)
de Pascale Obolo, 2010.
Ali apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable. Il garde cette nouvelle pour lui. À cause de ce secret trop lourd à supporter tout seul, son comportement vis à vis de son entourage va changer..
( France)

La fin de la projection sera suivie d’une discussion entre les artistes présentes et le public.



DECOLONISING IMAGINARIES





Le Samedi 22 juin 2013 la revue Afrikadaa était conviée par le collectif "Clark House"à la fondation d'art Kadist (Kadist Art Fondation/www.kadist.org).  

A travers des films, images, oeuvres sonores et des discussions qui ont investi l'espace d'exposition le temps d'une journée, le collectif Clark House et le collectif Afrikadaa on entrepris de décoloniser les imaginaires.

Clark House a invité l'historienne de l'art et auteur de "Black is a color", Elvan Zabunyan, à une discussion avec Caecilia Tripp dont le travail fait référence à John Cage, et Edouard Glissant . les artistes Yogesh Barve et Amol Patil sont intervenu sur la question d'un certain ordre social entre l'Inde et un ordre émergeant qui se construit avec la globalisation. Outre ces discussion un présentation du collectif et de la revue Afrikadaa a également eu lieu.

Intervenants : 
Amol Patil, Caecilia Tripp, Elvan Zabunyan, Kemi Basseni, Louisa Babari, Pascale Obolo, Yogesh Barve


CORPS ET PATRIMOINE DANS L'ESPACE CHOREGRAPHIQUE AFRICAIN - JOURNEE D'ETUDE LE 12 JUIN

Le mercredi 12 juin l' équipe de la revue afrikadaa participe à la journée d'études corps et patrimoine dans l' espace chorégraphique africain organisée par Benoit Hazard Directeur du programme « patrimoines africains » de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme et chargé de recherche au CNRS 
La revue Afrikadaa proposera des réflexions multiformes sur le corps dans les performances artistiques, en travaillant avec l’architecture coloniale, la danse et les arts vivants. 
A partir de ces travaux de création plastique, performative et visuelle il s’agit de réinterroger les rapports entre créations contemporaines et patrimoine.


Journée d’étude et de débats , 12 juin 2013, 9H30-17H30 , Salle du Centre d’études africaines .96 boulevard Raspail 7006 Paris





FRONTIERE(S) ET ECHANGES ARTISTIQUES - JOURNEE D'ETUDE LE 7 JUIN

Le vendredi 7 juin Pascale Obolo rédactrice en chef de la revue participera à la journée d'études organisée par Malick Ndiaye, Postdoctorant au Labex CAP, Chercheur associé au Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL), CNRS-EHESS. UMR8566, et à l’Institut National du Patrimoine et Fanny Drugeon, Chercheuse associée au Labex CAP (Centre Pompidou, HiCSA/Paris I).

L’émergence des artistes non occidentaux sur la scène de l’art global et leur prise en compte dans le calendrier des grandes institutions culturelles ont progressivement bouleversé la cartographie artistique de la fin du XXe siècle. Les années 1990 sont à l’origine d’un décloisonnement des pratiques artistiques par la naissance de plusieurs biennales et festivals dans les zones dites périphériques. Avec l’ouverture des scènes artistiques nationales, un discours inclusif sur la mondialisation se heurte à une politique des frontières exclusive.
L’historiographie portant sur la circulation des artistes contemporains procède d’une méthodologie qui ne considère pas la frontière comme un agent à part entière. Celle-ci apparait comme un arrière plan du cadre général des transferts culturels. Elle deviendrait alors théoriquement indépendante de la configuration des cartographies artistiques. Dans le contexte de la mondialisation culturelle, de changement social, d’évolution des scènes et des langages artistiques, l’histoire de la frontière mérite d’être écrite non en tant qu’objet mais en tant que sujet. 
Il s’agit d’étudier le mouvement qui mène d’une conception empirique de la frontière vers son abstraction. C’est l’objectif que se fixe cette journée. Dans un premier temps, la frontière est considérée dans sa dimension consciente, comme construction géographique concrète par des acteurs de l’action culturelle. Dans un second temps, la frontière est appréhendée dans sa dimension inconsciente, comme processus autonome qui agit sur les représentations, les constructions identitaires et l’histoire de la mondialisation artistique. Quel est l'impact des discours subalternistes sur la configuration des frontières artistiques? En quoi l’histoire de la frontière nous enseigne-telle des trajectoires des mondialisations?

La cinéaste franco-camerounaise représentera la revue Afrikadaa et présentera un film tourné dans la galerie de Jean-Marc Patras dans lequel Samuel Fosso réalise une performance artistique. La mise en scène orchestrée  par ce grand photographe est une réponse politique qui questionne la circulation des œuvres et des artistes issus des pays du sud. Avant d’être un artiste, l’Africain serait-il d’abord un futur immigré clandestin, un sans papier ? (Projection prévu à 11h15)

Journée d’études
Vendredi 7 juin 2013
Institut National d’Histoire de l’Art.
2 rue Vivienne. 75018. Paris
Salle Jullian. 9h-18h


AFRIKADAAFUTURISM LE 27 MAI 2013 AU LAVOIR MODERNE PARISIEN


« Ma musique va d’abord faire peur aux gens, car elle représente le bonheur et ils n’en ont pas l’habitude. » (Sun Ra in Jazz Magazine)

Le 27 mai 2013, la revue AFRIKADAA proposait un acte éditorial live au Lavoir Moderne Parisien, pour célébrer la sortie de son numero 5 //Afro-futurism//.




AU PROGRAMME

Preview « AFROFUTURISM » # 5 de la revue AFRIKADAA sortie le 01/06/2013.

- « Particules » performance d’Edem ALLADO accompagné du chorégraphe Nawel OULAD et de la bande sonore de MISTER BIBAL
Edem Allado est un artiste plasticien qui met en exergue les déconstructions de l’univers en plusieurs échelles. C’est le Particulisme, la vision spatio-temporelle de particules, dans un espace précis, à des instants donnés. Les particules, étant par analogie, l’univers, les atomes...


- « Hard Work / Clean » performance de l’artiste américaine Holly BASS À travers la poésie, la danse et la performance visuelle, Holly Bass établit un lien entre la vie de sa grand-mère, qui travaillait comme domestique et sa propre vie d'artiste. La poudre de talc est utilisée comme un puissant symbole de différence raciale et générationnelle, incarnant à la fois la tendresse et l'oppression sociale. Après le spectacle, elle invite les membres du public à venir essuyer la poudre sur son visage et ses mains, créant un sentiment de communauté et d'intimité avec de parfaits inconnus.

- « Rhapsody » vidéo de Marc JOHNSON 2011. De Kurosawa à Tarkovski en passant par les zeppelins de la guerre 14-18, « Rhapsody » capte les ondes radiophoniques et cosmogoniques des flux envoyés des siècles durant depuis la terre. Un récit surréaliste qui prend la forme classique d'une rhapsodie : « discours de l'âme » ou « récitation d'un poème épique » ou « œuvre instrumentale ou orchestrale de forme libre, composée de thèmes juxtaposés d'inspiration populaire. »

- "The Sun Ra repatriation project", extrait .2009.
The Sun Ra Repatriation Project a débuté en 2008 et a tissé un système de communication interplanétaire qui a permis le retour de Sun Ra chez lui: Sur Saturne. Ce document vidéo retrace les activités du projet.

- Mix Afrikadaaspaceradiostation concocté par Smokey



COLLOQUE INTERNATIONAL LES ARMES MIRACULEUSES - MAI 2013






“... Rouge tous les mots de toutes les langues qui signifient mourir de soif et seul quand mourir avait le goût du pain et la terre et la mer un goût d'ancêtre et cet oiseau qui me crie de ne pas me rendre et la patience des hurlements à chaque détour de ma langue.”

Aimé Césaire, Les armes miraculeuses, 1946.

La revue AFRIKADAA a participé au Colloque international "Les Armes Miraculeuses" qui se tenait au Musée du quai Branly le mercredi 22 mai 2013 de 9H30 à 12H30.

Pour la troisième édition des colloques organisés à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, Françoise Vergès et le département de la recherche et des études du Musée du quai Branly ont choisi d’explorer les pratiques dites « immatérielles » héritées des mondes de l’esclavage dans le domaine colonial français. Ces pratiques toujours renouvelées, toujours vivantes témoignent de la pluralité culturelle à l’œuvre en France.

Langues, mots, paroles, chants, textes poétiques et littéraires, rites, jeux de mots, discours, nombreuses furent les pratiques créatives des personnes réduites en esclavage. Forgées dans la rencontre et le contact, elles ont enrichi le monde culturel, artistique et littéraire ; elles sont aujourd’hui des héritages vivants, des sources de créativité, de réinvention, d’inspiration. Elles disent l’exil, la mélancolie, le deuil, la joie et l’espoir. Elles parlent du désir inextinguible de liberté et d’égalité.

Ce colloque avait pour objectif de présenter ces créations, leurs évolutions, et la dynamique de leurs transformations sur des terres de l’ancien monde colonial français. Il croisera les regards de chercheurs et d’artistes.

La revue AFRIKADAA a présenté une relecture artistique et esthétique des spectres de l’Histoire.

Elle était représentée par :

Frieda EKOTTO, membre du comité de rédaction de la revue AFRIKADAA, Hunting Family Fellow, Humanities Institute, professor of Afroamerican and African Studies French and Comparative Literature, University of Michigan, Ann Arbor et Jay "One" Ramier, plasticien et directeur artistique de la revue AFRIKADAA.

La revue  a proposé un acte éditorial live avec la présentation du film de Pascale Obolo « Déambulation carnavalesque » accompagnée de "DC1", l'oeuvre sonore de Jay "One" Ramier et Louisa Babari.


BE.BOP 2013

AFRIKADAA a participé à la deuxième édition de BLACK EUROPE BODY POLITICS en tant que partenaire média. Plus d'infos sur http://decolonizingthecoldwar.wordpress.com/


Neil Kenlock, ‘Keep Britain White’ graffiti, Balham, London 1972. 
Courtesy of Autograph ABP. ©Neil Kenlock/Autograph ABP. 
Graphic design by Marcelo Vilela Da Silva.


En plus d'être partenaire média AFRIKADAA a pris pleinement part au festival. Le collectif était représenté au travers de la projection du film "La femme invisible" de la réalisatrice Pascale Obolo. Le film fait parti de la sélection de court métrage “Rain Queens – Diaspora Filmmakers on Top” qui était présentée samedi 19 mai à partir de 10h30.



Pascale Obolo, La Femme Invisible, 2008 © Pascale Obolo / Art Labour Archives

Pour consulter et télécharger le catalogue du festival :
http://decolonizingthecoldwar.files.wordpress.com/2013/03/bebop-2013-catalogue-online.pdf


FROM BIRTH TO I-DENTITY

A l'occasion de l’anniversaire de parution de la revue, le collectif AFRIKADAA a proposé un acte éditorial live avec les artistes qui ont marqué ses pages. Projection de Films d'art, performances artistiques et lectures performatives ont rhytmés la soirée.




PARALLELES & CLICHES SHOW OFF DAKAR


Le vernissage du show off proposé par AFRIKADAA dans le cadre de la biennale Dak'Art  2012, en collaboration et avec le soutien de Yves Chatap, curateur indépendant, s'est tenu le 13 mai 2012. 


Pour plus d'informations sur l'exposition vous pouvez consulter le dossier presse en suivant ce lien : http://issuu.com/afrikadaamagazine/docs/00_dp_paralleles_cliches


0 Commentaires / pour commenter c'est ici >:

Enregistrer un commentaire

Accueil