L'avenir de l'architecture en Afrique est t'il chinois?


Le nouveau siège de l'Union Africaine ©UA


Voilà Une décennie que l'architecture chinoise marque de son empreinte le continent africain. En effet les entreprises chinoises ont la main mise sur « les grands travaux » et la construction de nombreux bâtiments publics tels :
Un Palais du peuple à Djibouti et aux Comores, un bâtiment du Ministère des Affaires Etrangères à Djibouti encore et en Ouganda, l’Hôtel Sheraton à Alger (Algérie), le Palais de la culture à Abidjan (Côte d’Ivoire), l’Assemblée Nationale et palais du Sénat à Libreville (Gabon), des logements en Centrafrique, en Algérie et en Guinée Bissau, le futur complexe olympique d’Oran (Algérie), ...

Le 28 janvier dernier, un nouvel édifice est venu s’ajouter à cette longue liste et pas des moindres, le nouveau quartier gé- néral de l’Union Africaine. Construit en moins de deux ans et demi par la firme chinoise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) le nouveau complexe, désigné comme un cadeau de la Chine à l’Afrique », a couté au total 200 millions de dollars (154 M EUR). Un bâtiment résolument moderne qui répond par- faitement aux attentes des usagers. Seul bémol, l’empreinte de Pékin est partout présente dans la tour de 20 étages, depuis la pierre traditionnelle chinoise qui décore un jardin d’apparat, jusqu’au mobilier.

Si la collaboration Sino-Africaine dans le domaine de la construction est plutôt positive. Les entreprises chinoises apportent leur expertise, leurs infrastructures, leurs matériaux, leur main d’oeuvre, leur matériel,etc. Elles construisent dans des délais défiants toute concurrence et vont parfois jusqu’à assurer la formation des ouvriers locaux. Faire appel à la Chine ne présente pas que des avantages.

...Par Carole Diop

Retrouvez la suite de l'article dans le n°2 de la revue Afrikadaa

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